Une collaboration entre Kana et Dargaud pour sortir l’autobiographie du réalisateur Rintarô.
Si lorsque l’on pense à l’animation japonaise le premier nom qui nous vient est certainement Hayao Miyazaki, certainement le seul vraiment connu du grand public, assez rapidement vient celui de Rintarô chez les amateurs. La dernière annonce des éditions Kana, accompagnée par Dargaud (les deux font partie du même groupe), porte justement sur le célèbre réalisateur puisqu’ils sortiront l’ouvrage Ma vie en 24 images par seconde de Rintarô. Il s’agit d’une autobiographie dans laquelle l’auteur revient sur son parcours dans le monde de l’animation japonaise, de son enfance et la découverte de sa passion pour le cinéma à la réalisation de son film le plus célèbre : Metropolis.
L’album sera proposé en grand format cartonné, possiblement dans le sens de lecture français d’après le visuel disponible sur le site de l’éditeur. Sa sortie est prévue le 26 janvier 2024 pour coïncider avec le Festival d’Angoulême, son prix serait de 27.90 euros. L’éditeur a aussi annoncé que l’auteur serait présent au FIBD pour des dédicaces, une masterclass et autres.
Rintarô, de son vrai nom Shigeyuki Hayashi, est né en 1941 à Tokyo. Il grandit dans le Japon d’après-guerre où son père lui transmet sa passion pour le cinéma qui lui a très tôt donné envie d’être réalisateur. Il entre dans l’industrie comme coloriste puis d’intervalliste. Conscient de ses limites comme dessinateurs, il se retrouve assez rapidement metteur en scène.
Il se fera notamment remarquer comme réalisateur sur certains épisodes de la série Astro Boy de 1963. La suite de sa carrière a été particulièrement prolifique puisque l’on compte notamment l’adaptation du Roi Léo en 1965, la série Albator de 1978, deux films Galaxy Express 999 en 1979 et 1981, le long métrage d’animation La légende de Kamui en 1985, un film et deux OAV Phénix l’oiseau de feu en 1986 et en 1987, le long métrage Metropolis en 2001 ou encore la série Captain Herlock : The Endless Odyssey en 2002.
Source : Kana
Né en 1941 à Tokyo. Fasciné par le cinéma, découvert grâce à son père, il rejoint Toei Doga (Toei Animation) en 1958 où il commence sa carrière en tant que coloriste sur Serpent Blanc, le premier long métrage en couleur d’animation japonaise. C’est le début d’une aventure palpitante…