Le shôjo horrifique Yokai Kanzume rejoint la collection Héritages des éditions Akata.
En fin de semaine dernière, les éditions Akata ont poursuivi leurs annonces concernant leurs sorties de 2025. Parmi elles : l’arrivée dans le catalogue de l’éditeur du manga Yokai Kanzume écrit et dessiné par Mineo Maya. La série se présente comme une anthologie horrifique sur le thème des yôkai, des esprits tirés du folklore japonais. C’est l’occasion pour l’éditeur de revendiquer l’aspect « horreur » du shôjo, une catégorie éditoriale essentielle à au genre horrifique, trop souvent boudée par une partie du lectorat, avec un auteur réputé.
Le manga rejoindra la collection Héritages (dédiée aux titres patrimoniaux) des éditions Akata. Il sera donc proposé dans un grand format (15 cm par 21 cm) similaire aux autres titres de la collection. La sortie du premier tome est prévue l’an prochain, pour l’automne 2025, à un prix qui devrait certainement se situer aux alentours des 20 euros (à la manière des autres titres de la collection).
Yokai Kanzume (妖怪缶詰) a vu ses deux tomes publiés en 1999 aux éditions Hakusensha. Ils sont composés d’histoires courtes de l’auteur publiées à partir de la seconde moitié des années 80. Les histoires ont été compilés en deux ou un seul tome selon les éditions.
Mineo Maya est un auteur qu’on connait mal par chez nous, il est pourtant essentiel au Japon. Il est à l’origine du manga Patalliro!, une série humoristique débutée en 1978 dont la publication est toujours en cours avec plus de 109 volumes parus. Chez nous, les éditions J’ai lu s’était lancées en 2005 dans la publication de la série Patariro, le voyage en occident. Malheureusement la série a été abandonnée après 6 tomes (sur 8 au total).
Source : Akata
Cette série est une anthologie horrifique. Chaque histoire propose un yôkai, une monstruosité différente, avec chacune son ambiance graphique unique. Ce manga est donc une porte d’entrée parfaite pour découvrir l’étendue du talent de ce mangaka : ses personnages ambivalents, son maniérisme, son découpage, son utilisation du pointillisme, son humour aussi, au détour de quelques scènes…