Le recueil d’histoires courtes Printemps Bleu ressortira chez Delcourt/Tonkam au format prestige.
Il y a deux jours, les éditions Delcourt/Tonkam ont annoncé la ressortie dans leur collection prestige du recueil d’histoires courtes Printemps Bleu, écrit et dessiné par Taiyô Matsumoto. Il s’articule autour de la jeunesse japonaise (masculine), majoritairement lycéenne, perdue et vue de manière brutale et assez crue. On y retrouve aussi son trait si singulier et sa manière de raconter ses histoires qui fait tout le charme de ses mangas. Notons qu’on y retrouvera les personnages de Suzuki et Kimura d’Amer Béton (un manga à lire absolument).
Le manga rejoindra la collection Prestige de l’éditeur. Il sera donc proposé dans un format moyen cartonné avec un papier de qualité. La sortie du tome est prévue l’an prochain, début 2026, probablement au prix de 19.99 euros (comme Frères du Japon).
Printemps Bleu, ou Aoi Haru (青い春) au Japon, a été publié en 1993 aux éditions Shogakukan. Les sept histoires qui composent le recueil ont d’abord été prépubliées dans les magazines Young Sunday (hebdomadaire Seinen), Gekkan! Spirits (mensuel Seinen) et Big Comic Spirits (hebdomadaire Seinen) du même éditeur. Le manga a fait l’objet d’une adaptation en film par Toshiaki Toyoda en 2001.
Taiyô Matsumoto est un auteur qu’on connait bien chez nous, il est à l’origine de plusieurs chefs-d’œuvre et excellents mangas. Preuve de sa popularité et reconnaissance auprès du lectorat francophone, l’auteur a eu droit à une exposition dédiée au Festival d’Angoulême de 2019.
Parmi les titres les plus reconnus et appréciés de Taiyô Matsumoto on compte Amer Béton, Ping Pong, Sunny, Le Samouraï Bambou, Gogo Monster, Le rêve de mon père ou encore Tokyo, ces jours-ci pour citer les tous meilleurs. Parmi les titres un peu moins connus et/ou accessible on compte Number 5, Zero, Éveil, ou encore Les Chats du Louvre ainsi que les deux recueils Printemps bleu et Frères du Japon.
Source : Delcourt/Tonkam
Printemps bleu comporte sept nouvelles. Chacune possède des protagonistes différents, jeunes garçons, adolescents, voyous… mais tous retranscrivent la même violence urbaine, les mêmes désillusions, et surtout le même mal être d’une société malade. Cette fascination pour l’étrangeté, la folie, sont de nouveau mélangées à la poésie morbide du maître Matsumoto.