Akata annonce un one shot sur le harcèlement et l’homophobie
Alors que la Japan Expo approche à grands pas, les éditeurs continuent d’enchainer les annonces. Deux jours après Nos rendez-vous gourmands de Gengoroh Tagame, Akata annonce le manga Monstrophobie de Kazuki Minamoto. Ce one shot aborde des sujets chers à l’éditeur, de l’homophobie au harcèlement en passant par l’amour et la confiance en soi, tout en détournant la figure du Kaiju, monstre géant typiquement japonais (comme Godzilla), avec intelligence.
Le manga rejoindra la collection Large de l’éditeur. La traduction est assurée par Elsa Pecqueur et le logo est signé Tom « spAde » Bertrand. La sortie du manga est prévue pour le mois de septembre de cette année.
Monstrophobie, ou Kaijuu ni Natta Gay (怪獣になったゲイ) au Japon, a d’abord été autopublié dans des fanzines avant de recevoir une publication en 2021 aux éditions Enterbrain. Monstrophobie est un one shot, il a eu droit à une publication américaine/anglaise aux éditions Yen Press l’année dernière. C’est le premier manga de cet auteur qui parait en France. Kazuki Minamoto est présenté par Akata comme un auteur gay incontournable de ces dernières années, il travaillait à l’origine dans le domaine du shojo érotique pour femmes adultes. Son manga Monstrophobie a été recommandé par Gengoroh Tagame ainsi que par le Japan Media Arts Festival en 2022.
Source : Akata
Parce qu’il a le teint plus foncé que la moyenne des japonais, Arashiro est harcelé au lycée. Dans l’enfer quotidien qu’il vit, son seul soutien est M. Kuroda, un professeur qui le voit et l’encourage. Mais un jour, le lycéen entend son enseignant dire à une collègue que les gays le répugnent. Profondément choqué, car lui-même gay, il ne sait plus comment se comporter et décide donc de mettre fin à ses jours.
Mais après avoir échoué, un étrange phénomène se produit : il se transforme en monstre. Dès lors, il se sent invincible et prêt à rendre la pareille à tous ceux qui l’ont blessé, et aussi à dénoncer l’hypocrisie des adultes. Mais une question subsiste : pourra-t-il redevenir humain ? Et de toute façon, le souhaite-t-il vraiment ?