Deux mangas de l’auteur et illustrateur Mizumaru Anzai arrivent en fin de mois aux éditions Cornélius et IMHO.
Illustrateur, essayiste, écrivain et mangaka, Mizumaru Anzai est un nom qui nous est peu familier en France mais que l’on aura l’occasion de découvrir à la fin du mois d’août et au début du mois de septembre grâce aux deux éditeurs Cornélius et IMHO qui s’apprêtent à publier les deux mangas Période bleue et Élégie de Tokyo.
Le premier est un recueil d’histoires courtes publiées dans les années 70 centré autour du moment fugace du passage à l’âge adulte. Le second, publié au début des années 80, s’inspire des souvenirs d’enfance de l’auteur et de sa découverte dans le Tokyo paisible des années 50. La sortie de Période bleue est prévue le 31 août prochain au prix de 24.50 euros. Celle d’Élégie de Tokyo est prévue le 15 septembre au prix de 14 euros.
Période bleue :
Période bleue, ou Ao no Jidai (青の時代) au Japon, est composé d’histoires courtes publiées dans le magazine Garo au cours des années 70. Le recueil a été publié aux éditions Seirindo.
Entre chroniques nostalgiques et instantanés poétiques, Anzai Mizumaru s’inspire de ses souvenirs pour évoquer l’atmosphère moite du village portuaire dans lequel il a grandit. La naissance de nouvelles émotions, les tourments de l’amour, les coutumes folkloriques ou encore la passion naissante du dessin sont autant de nuances ajoutées à sa palette onirique. Avec un trait plein de douceur et de sensibilité, Mizumaru invite le lecteur à se connecter à ses propres expériences et à ressentir les sentiments délicats qui accompagne la transition vers l’adolescence. Une « période bleue » bercée de sensations éphémères et précieuses, évoquée avec épure à la manière d’un recueil de haïkus.
Élégie de Tokyo :
Élégie de Tokyo, ou Tokyo Elegy (東京エレジー) au Japon, a été publié a partir de 1982 dans le magazine Garo. Le manga a été publié aux éditions Chikuma Shobo en 1989.
Tokyo Élégie, publié en 1982, s’inspire des souvenirs d’enfance de Mizumaru Anzai. Un jeune homme, Konishi Noboru, arrive à Tokyo lorsqu’il change de lycée. Il découvre ainsi le Tokyo paisible des années 1950, la guerre est terminée et la frénésie des jeux olympiques n’a pas encore envahi le Japon. La Tokyo Tower vient d’être construite et les trains circulent dans la ville. Noboru semble être un témoin passif de sa propre existence tant dans les différents épisodes de son quotidien que dans ses souvenirs d’enfance mais chacun de ces récits font grandir le jeune homme.