La déchéance d’un homme fait son retour chez Delcourt/Tonkam dans une intégrale Prestige.
Au début de la semaine, les éditions Delcourt/Tonkam ont confirmé via leurs réseaux sociaux la ressortie en cette fin d’année du manga La déchéance d’un homme de Junji Ito, adapté du roman du même nom de Osamu Dazai, dans une édition Prestige. On pourrait présenter le manga comme un drame psychologique où l’on suit un jeune homme atteint d’un profond mal-être qui le ronge de plus en plus.
Cette nouvelle version du manga sera proposée en édition Prestige, soit dans une version grand format (15.6 cm par 21.6 cm) cartonnée avec un papier de qualité. La fabrication devrait être équivalente à celle de Gyo et Spirale. La sortie du tome est prévue en cette fin d’année, le 20 novembre prochain, au prix de 24.99 euros.
La déchéance d’un homme, ou Ningen Shikkaku (人間失格) au Japon, a été prépublié entre les mois de mai 2017 et d’avril 2018 dans les pages du magazine Big Comic Original (bimensuel Seinen) des éditions Shogakukan. Les 24 chapitres qui composent la série ont été compilés en un total de 3 tomes. Ils ont été publiés une première fois chez Delcourt/Tonkam entre 2021 et 2022.
Le roman original d’Osamu Dazai, qui possède le même nom, a à l’origine été écrit et publié en 1948 au Japon. Partiellement autobiographique, il est considéré comme l’un des chefs d’œuvre de son auteur et de la littérature japonaise du siècle dernier. Il a été publié chez nous dans les années 90 aux éditions Gallimard, sa traduction était assurée par Georges Renondeau. Une nouvelle édition est sortie il y a quelques jours, le 18 octobre, aux éditions IMHO. Elle a été traduite par Patrick Honnoré.
Le roman a fait l’objet de multiples adaptations autres que celle d’Ito. Parmi elles on compte le manga Je ne suis pas un homme/La déchéance d’un homme d’Usamaru Furuya, disponible chez IMHO (et publiée une première fois en 2011 chez Casterman). L’un des épisodes de la série Aoi Bungaku Series, réalisée par le studio Madhouse, adapte le roman. Le film d’animation Human Lost – Ningen Shikkaku du studio Polygon Picture propose une reprise SF du roman. Il existe aussi des adaptations en film live ainsi qu’en drama.
Source : Delcourt/Tonkam
Yôzô Ôba souffre énormément du regard que les autres portent sur lui et ne comprend pas le bonheur de son entourage. La solution qu’il finit par trouver pour s’en guérir : se transformer en bouffon. C’est ainsi que s’écoulent ses jours, à se vouer à ce rôle de clown empli de souffrance. « Extérieurement, le sourire ne me quittait pas intérieurement, en revanche, c’était le désespoir. »