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Le FIBD accueillera une exposition dédiée au maitre de l’horreur

Il y a tout juste un an, Kazuo Umezz (ou Umezu) décédait à l’âge de 88 ans après avoir marqué le médium de son empreinte et les lecteurs et lectrices de multiples générations avec ses mangas horrifiques et pour ses vêtements à rayures rouges et blanches (mais pas seulement). 365 jours plus tard, l’organisation du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême a annoncé l’exposition Kazuo Umezz, conjurer la peur pour sa 53ème édition. L’occasion de revenir sur le travail du mangaka au travers d’un parcours en trois axes : 

  • Aux sources de l’horreur : qui reviendra sur les débuts d’Umezz, la manière dont il a fait naitre la grammaire narrative horrifique en manga au travers des magazines pour jeunes filles et l’éventail de ses inspirations et influences.
  • Les enfants terribles : qui abordera les grands récits du maitre de l’horreur de L’École emportée (Glénat) à Je suis Shingo (Le Lézard Noir). Des mangas dans lesquels les enfants jouent des rôles centraux et que l’auteur questionne leur rapport aux adultes et la même notion d’enfance.
  • Un jeu de masques : qui traitera d’aspects moins connus de son œuvre avec des travaux allant au-delà de l’horreur, parfois avec des expérimentations narratives, des gags outranciers, etc.

Le commissariat de l’exposition est assuré par Xavier Guilbert et Léopold Dahan, le graphisme par Isabel Ferreira et la production par 9eArt+ et le FIBD en coproduction avec Le Lézard Noir et Glénat. Elle sera ouverte du 29 janvier au 15 mars 2026 et se déroulera dans le Musée d’Angoulême. On peut supposer que l’exposition fera l’objet d’un catalogue dédié. 

« Né en 1936 et décédé en 2024, Kazuo Umezz est sans conteste une figure atypique, connu au Japon tant pour sa personnalité et ses sempiternelles rayures, que par son œuvre emblématique qui a initié le terme de “manga d’horreur” et lui a donné quelques-uns de ses classiques (L’école emportée, Baptism). Véritable touche-à-tout, il s’est également aventuré sur les terres de la science-fiction (Je suis Shingo) ou de l’humour nonsensique (Makoto-chan) avec autant de bonheur.

Kazuo Umezz a reçu le Fauve du Patrimoine en 2018 pour Je suis Shingo publié au Lézard Noir. » 

Neuf mangas du génial Kazuo Umezz ont été publiés en français, exclusivement chez Le Lézard Noir et Glénat. Dans l’ordre chronologique on compte : La Femme serpent, La Maison aux insectes, Orochi, L’École emportée, Baptism, Le Vœu Maudit, Makoto-chan, Je suis Shingo ainsi que La Main gauche de Dieu, la main droite du Diable. Si l’on commence à le connaitre et que cette sélection contient plusieurs des titres les plus célèbres et réputés de l’auteur, cela reste une part infime de sa production. L’on espère voir d’autres de ses mangas édités à l’avenir (c’est ce qui semble s’annoncer). 

 Source : FIBD

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Uppah

Amateur de propositions esthétiques singulières.

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