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Le recueil d’histoires courtes de Tadao Tsuge Jeux de nuit sortira chez Cornélius un peu plus tard dans le mois. 

Il y a peu, les éditions Cornélius ont annoncé l’arrivée dans leur catalogue d’un nouveau recueil d’histoires courtes de Tadao Tsuge : Jeux de nuit. Dans cette anthologie, l’auteur continue d’explorer la vie quotidienne des marginaux, ceux hors du miracle économique japonais de l’après-guerre. Dans un ton différent de son précédent recueil, Tadao Tsuge se fait moins âpre et plus contemplatif en continuant d’explorer les parts les plus noires de l’humain. L’éditeur annonce que l’on pourra y trouver certains des récits les plus intéressants de l’auteur.

Le manga sera édité au format cartonné, à la manière des autres Tsuge (Tadao comme Yoshiharu), dans un grand format (17.9 cm par 24.8 cm) cartonné avec jaquette. La sortie du recueil est prévue un peu plus tard dans le mois, le 18 septembre, au prix de 26.50 euros.

Jeux de nuit n’a pas vraiment d’équivalent japonais, c’est un recueil exclusif à la France compilant des histoires courtes de Tadao Tsuge parues entre 1979 et 1985 dans les pages du magazine Garo (magazine Gekiga culte, lieu majeur de la scène manga expérimentale entre les années 60 et 90) des éditions Seirindo.

On connait déjà l’auteur, Tadao Tsuge, pour son recueil Contes du caniveau paru chez Cornélius l’année dernière et qui compilait des histoires publiées entre 1969 et 1974. Notons qu’il est par ailleurs le frère de Yoshiharu Tsuge, l’immense nom du gekiga aussi publié chez Cornélius.

 Source : Cornélius

Synopsis :

Inspirées par les ruelles misérables de Tateishi, l’un des quartiers les plus défavorisés de Tokyo, où proliféraient les yakuzas et les prostituées, les histoires de Tadao Tsuge sont dénuées de toute concession. S’attachant à présenter l’existence des marginaux et des exclus telle qu’il l’a observée – et vécue lui-même – ces chroniques abruptes ne cèdent jamais au romantisme. Choisissant de mettre en lumière la noirceur de la société dans laquelle il vit, Tadao Tsuge s’applique à dépeindre sans fard les petits, les laissés-pour-compte et les moins que rien.

Entraîneuses, proxénètes, truands, voyeurs, fous et alcooliques trouvent en lui un narrateur honnête, qui retranscrit la fatalité frappant les dépravés et documente la lutte qu’ils doivent mener pour trouver un semblant de sens à leur survie. Il fait défiler devant nous une faune rejetée dans les coulisses du Japon volontariste de l’après-guerre, alors que le pays s’engage à marche forcée vers la reconstruction et le progrès, piétinant sans remords les inutiles et les parasites.

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Uppah

Amateur de propositions esthétiques singulières.

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