Combats et arts martiaux chez Vega Dupuis avec Holyland
Annoncé il y a maintenant quelques mois, lors de la Japan Expo 2022, Vega-Dupuis officialise la sortie du manga Holyland en annonçant en datant la série ainsi qu’en nous donnant quelques précisions concernant le titre de Kouji Mori. L’éditeur annonce un format poche et une qualité d’édition tout à fait similaire à celle de Genesis, l’autre série de l’auteur disponible chez l’éditeur. Le prix sera aussi le même, soit 8 euros par tome. Les deux premiers tomes sortiront simultanément le 7 juillet 2023. Le rythme de sortie devrait être d’un tome tous les deux mois.
Longue de 18 tomes, la série a été publiée entre 2000 et 2008 dans le Young Animal (bimensuel Seinen) des éditions Hakushensha. C’est dans le même magazine qu’a été publié Suicide Island, la série de l’auteur la plus connue en France sortie chez Kazé entre 2011 et 2017. C’est aussi dans ce magazine qu’il publie Muhoutou, sa dernière série en date, liée à Suicide Island, depuis 2019. Kouji Mori est aussi superviseur sur la série Berserk du regretté Kentaro Miura.
On peut s’attendre avec Holyland à un manga de combat assez singulier, certainement documenté étant donné que c’est peut-être la caractéristique principale, et qualité, de son travail en tant que mangaka. Que ce soit Suicide Island ou Genesis, on peut sentir une envie de transmettre des informations sur les sujets abordés dans le manga et pas seulement s’en servir comme des éléments faisant avancer le récit. Un choix osé qui peut aussi déplaire car cela peut parfois ralentir le récit, même si c’est généralement suffisamment bien fait pour ne pas casser le rythme. Cette envie de réalisme, ou du moins de crédibilité, se retrouve aussi dans le dessin. Les formes se veulent crédibles et proches du réel, on peut supposer que les chorégraphies des combats d’Holyland aussi.
Source : Vega-Dupuis
Yû Kamishiro ne se sent à sa place ni à l’école, ni chez lui. À vrai dire, il ne se sent même pas exister. Un beau jour, il apprend à exécuter un jab-cross, l’enchaînement de base de la boxe, et se met à sortir la nuit dans le quartier de Shimokitazawa pour y chasser les yankees.
Enfin, plus exactement, il ne fait que se défendre de ses agresseurs, ce qui va lui valoir le surnom de « chasseur de yankees de Shimokita ».
Alors qu’il pensait trouver dans la ville nocturne sa terre sainte, sa place dans ce monde, Yû va être aspiré dans une spirale de violence, et un groupe de yankees va engager un membre du club de judo de leur lycée afin de le combattre en duel.
Le combat existentiel de Yû commence maintenant !