Une histoire d’amitié teintée de fantastique à venir chez Sakka.
La branche manga des éditions Casterman, Sakka, a annoncé un nouveau manga qui rejoint son catalogue : Blank Space de Kon Kumakura. Le manga se présente comme une histoire d’amitié entre deux adolescentes en milieu scolaire avec des éléments de fantastique directement liés à l’imagination d’un de ses deux protagonistes. Un récit « poignant » et « surprenant » selon le communiqué de l’éditeur. La sortie du premier tome est prévue pour le 30 aout de cette année au prix de 8.45 euros.
Blank Space (ブランクスペース)a été prépublié entre aout 2020 et aout 2022 sur le magazine web Flat HERO’s de l’éditeur HERO’s (lié aux groupes Kinoshita et Shogakukan). La série est terminée et compte trois tomes. C’est sur la même plateforme qu’est publié Double, le manga de Ayako Noda édité en France par les éditions le Lézard Noir. Blank Space est le premier manga de son auteure à être publié en France, c’est son troisième au Japon et le premier publié par HERO’s.
Du côté du style graphique on peut voir que les couvertures font preuve d’une certaine sobriété (voir ci-dessus), ça semble être aussi le cas à l’intérieur du manga. On pourrait rapprocher le trait et l’emploi des contrastes de celui de Keigo Shinzo, les formes y sont relativement simples, arrondies et agréable à l’œil tout en étant maitrisées, avec bien entendu des spécificités propres à l’auteure.
Des qualificatifs qui pourraient paraitre négatifs mais qui ne le sont aucunement puisque, rappelons-le, l’une des grandes forces de la bande dessinée réside dans sa simplification des formes (jusqu’à la quasi abstraction parfois) comme en atteste la production des quatre coins du globes.
Source : Casterman – Sakka
Deux lycéennes, l’exubérante et étourdie Shoko, et la discrète et brillante Sui, se lient d’amitié. Sui cache un secret : elle a la capacité de matérialiser toutes les choses qui lui passent par la tête. Mais si ses créations sont bien réelles, elles sont également… invisibles ! Shoko la convainc que cette différence, loin d’être une malédiction honteuse, est un don précieux. Mais lorsque la vie s’acharne sur Sui, son pouvoir menace de donner vie au pire…