Le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême présentera l’exposition Parasite : La guerre des mondes d’Hitoshi Iwaaki pour sa 53ème édition.
La saison des annonces pour le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême a débuté et côté manga c’est avec l’exposition Parasite : La guerre des mondes d’Hitoshi Iwaaki que sont lancées les festivités. Seront présentées plus de 160 œuvres originales, entre planches en noir et blanc et illustrations couleur afin de plonger dans l’imaginaire de l’auteur. Le festival annonce par ailleurs une scénographie et un parcours inventif. L’occasion de redécouvrir autrement l’un des plus grands mangas de science-fiction publiés à ce jour (Glénat en France, Kodansha au Japon).
Le commissariat de l’exposition est assuré par Fausto Fasulo (déjà à l’œuvre sur d’autres expositions du festival et rédacteur en chef de la revue ATOM), la production par 9eArt+ et le FIBD et la scénographie par l’Atelier Maciej Fiszer. Elle sera ouverte au moins entre le 28 janvier (29 pour le public) et le 1er février, peut-être plus selon le lieu d’exposition (le musée ou non).
Parasite, ou Kiseijū (寄生獣) au Japon, a été prépublié entre les mois de novembre 1989 et de décembre 1995 dans les pages du célèbre magazine Afternoon (mensuel Seinen) des éditions Kodansha. La série compte 64 chapitres compilés en 10 tomes dans son édition d’origine. Une seconde édition, en 8 tomes a été publiée en 2020 chez Glénat. En dehors de Parasite, on connait aussi Hitoshi Iwaaki pour son one shot Eurêka (Komikku). Espérons que cette exposition permettra la publication de son autre grand manga encore inédit : Historie, une excellente série historique sur la Grèce antique (fin de la période classique, début de celle hellénistique).
Le manga a eu droit à de multiples spin off, à commencer par Parasite Reversi ainsi que l’anthologie Neo Parasite tous deux publiés chez Glénat. L’autre anthologie, Neo Parasite F (/Neo Kiseijū F) est quant à elle inédite. Parasite a aussi eu droit à une très bonne adaptation animée par le studio Madhouse et dirigée par Kenichi Shimizu entre 2014 et 2015. Une adaptation en deux films (live) réalisé par Takashi Yamazaki a également été produite en 2014 et 2015. Enfin, notons la diffusion l’année dernière de la série coréenne Parasyte : The Grey qui semble avoir été plutôt appréciée.
Depuis des milliers d’années, l’Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu’au jour où de mystérieuses sphères, abritant d’étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d’où elles viennent, mais ce qui semble certain, c’est qu’elles sont là pour débarrasser le monde de l’espèce humaine.
Shinichi, jeune lycéen, est un “hôte” dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migy, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migy et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d’attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l’un de l’autre. Alors que Shinichi se découvre doté d’incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches… et sur l’humanité tout entière.
Réussira-t-il, avec l’aide de Migy, à enrayer l’inévitable invasion ?