Le recueil Frères du Japon fera son retour l’an prochain chez Delcourt/Tonkam.
Dans la journée d’hier, les éditions Delcourt/Tonkam ont annoncé la ressortie du manga Frères du Japon de Taiyô Matsumoto dans leur collection prestige. Il s’agit d’un recueil de neuf histoires courtes aussi diverses que variées allant de la tranche de vie calme à l’action violente.
Le manga rejoindra la collection Prestige de l’éditeur. Il sera donc proposé dans un format moyen cartonné avec un papier de qualité. La sortie du tome est prévue l’an prochain, début 2025, au prix de 19.99 euros (d’après les informations disponibles sur divers sites).
Frères du Japon, ou Nihon no Kyoudai (日本の兄弟) au Japon, a été publié en octobre 1995 aux éditions Magazine House. Les neuf histoires qui composent le recueil ont été publiées les années précédentes dans le magazine Comic Are! (Seinen) de l’éditeur. Taiyô Matsumoto est un auteur qu’on connait bien chez nous, il est à l’origine de plusieurs chefs-d’œuvre et excellents mangas. Preuve de sa popularité et reconnaissance auprès du lectorat francophone, l’auteur a eu droit à une exposition dédiée au Festival d’Angoulême de 2019.
Parmi les titres les plus reconnus et appréciés de Taiyô Matsumoto on compte Amer Béton (Delcourt/Tonkam), Ping Pong (Delcourt/Tonkam), Sunny (Kana), Le Samouraï Bambou (Kana), Gogo Monster (Delcourt/Tonkam) ou encore Le rêve de mon père (Kana) pour citer les tous meilleurs. Parmi les titres un peu moins connus et/ou accessible on compte Number 5 (Kana), Zero (Pika), Éveil (Kana), Les chats du Louvre (Futuropolis) ainsi que les deux recueils Printemps bleu (Tonkam) et le sujet du jour, Frères du Japon (Tonkam).
Source : Delcourt/Tonkam
Un recueil de nouvelles d’un maître de l’abscons, de l’obscur et de la métaphore. Pour s’ouvrir à plus loin.
Se perdre, se retrouver. Vivre, mourir. Donner, reprendre. Comprendre. Les mots ne sont pas assez forts, les images pas assez puissantes. Associer les deux pour emmener l’esprit au-delà de la perception communément admise. Introspection, extroversion. Le fleuve d’impressions déroule paresseusement ses flots boueux tandis que le lecteur tente de surnager, se complaît à sombrer, s’échoue un peu plus loin. Rien de simple, rien d’évident, toujours chercher plus loin. Une œuvre à savourer avec le troisième œil.