Un recueil d’histoires courtes de Sakumo Okada à venir aux éditions Atelier Akatombo.
C’est au travers de l’apparition du manga sur les sites marchands et des news disponible sur les sites les plus populaires sur le manga que l’on a appris hier que les éditions Atelier Akatombo sortiront dans le courant du mois un nouveau manga : Joyeux Démons de Sakumo Okada. Le manga se présente comme un recueil d’histoires courtes plutôt comiques faisant intervenir démons et yokai.
L’auteur emploie ces figures et cet humour afin de traiter certains sujets forts et parfois tabou de l’histoire japonaise tel que le massacre de coréens par la police et les milices japonaises de 1923, mais aussi d’autres sujets plus actuels tels que la discrimination ou les violences sexuelles. Le manga sera proposé au format 13 par 18 cm. La traduction de la série est assurée par Dominique et Frank Sylvain. La sortie du recueil est prévue le 19 janvier prochain au prix de 14.80 euros.
Joyeux Démons, ou Yōki na Yatsura (ようきなやつら) au Japon, compte 7 histoires courtes qui ont été prépubliées dans les pages du magazine Manga Action (bimensuel Seinen) des éditions Futabasha ainsi que dans le Web Action du même éditeur. Le recueil est sortie au Japon durant le mois d’août 2022. On connait déjà l’auteur, Sakumo Okada, en France pour son manga Mazarian sorti l’année dernière aux éditions naBan.
Source : Manga News
« La belette-faucille, le chat fantôme, le renard à neuf queues, l’enfant-lanterne, le génie de l’eau, la géante des montagnes, l’homme-poisson… Sakumo Okada convoque les démons qui peuplent habituellement les contes traditionnels japonais pour incarner des héros impliqués dans des situations bien proches de notre réalité.
Derrière l’humour acerbe, on découvre un artiste très engagé qui s’empare notamment d’un sujet douloureux et que n’abordaient jusque-là que les historiens : le massacre de Coréens par la populace instrumentalisée par la police politique lors du grand tremblement de terre du Kantō en 1923.
Au fil des sept histoires composant Joyeux démons, les yōkai revisités par Okada usent à la fois de leurs super pouvoirs et de leur côté obscur pour se confronter à la discrimination, à l’abus de pouvoir, aux violences sexuelles ou survivre à l’anxiété sociale et revendiquer leur identité. »